Prolongement d'un cours, ce
blog de théologie fondamentale est ouvert
à tous les chercheurs de vérité, autour de questions telles que :
Comment envisager raisonnablement une possible relation entre Dieu et l'homme?
Quel crédit et quelle autorité accorder à la Parole de Dieu contenue dans la Bible?
Qu'est ce que cela implique de la recevoir comme Parole de Dieu,
pour soi et pour le rapport aux autres - particulièrement les autres religions?


"Envoie ta lumière et ta vérité,
Qu'elles guident mes pas, Seigneur"

jeudi 29 novembre 2007

Parole de Dieu et sélection naturelle... (III)


Un vieux soupçon pèse sur l’Eglise, qui est encore ressorti à propos de « l’évangile de Juda » il y a quelque temps : la découverte de ce manuscrit, qui reste très intéressant du point de vue de l’histoire du christianisme, a été accueillie par certains comme la révélation d’une « vérité » que l’Eglise aurait voulu « cacher » pour mieux asseoir sa doctrine. Elle aurait alors choisi certains textes en leur conférant l’autorité de « Parole de Dieu » pour mieux en discréditer d’autres… Concernant l’évangile de Judas, les chercheurs s’accordent pour le dater du IIème s. : il ne faut pas s’attendre à y trouver des informations sur la personne de Judas, mais plutôt des données sur le courant gnostique qui se développait à cette époque et dont il porte clairement la marque. Mais ce n’est la qu’un cas parmi d’autres : il existe de nombreux textes parallèles aux évangiles, dits apocryphes, qui étaient très répandus dans les premiers siècles. Il y a donc bien eu sélection ; pour autant, y a-t-il forcément eu censure et manipulation ?
Cette position méconnaît profondément la manière dont s’est constituée la liste des écrits appartenant à la Bible (le « canon des Ecritures ») ; mais elle a toutefois le mérite de poser cette question fondamentale :
Pourquoi certains écrits sont reconnus « Parole de Dieu » et d’autres non ? Qui peut en décider ? Sur quels critères ?
Il faut commencer par se rappeler le cadre où nous situons : l’examen de cette affirmation bouleversante, « Dieu parle à l’homme » - et non « Dieu a parlé… l’affirmation vaut encore pour aujourd’hui ! Nous cherchons donc à savoir ce que peut signifier cette expression, puisqu’il semble entendu que ce n’est pas directement, comme une voix humaine, que Dieu s’adresserait aux hommes. Nous avons vu en réfléchissant sur le récit que l’image d’un Dieu qui parle était à prendre au sens métaphorique et symbolique, c’est à dire donnant accès à une expérience intérieure de cette parole, expérience vivante partagée par son auteur.
Mais, bien sûr, beaucoup ont pu faire une expérience de Dieu – ou croire en faire une – puis la relater, sans pour autant voir inscrire leur nom dans la Bible !
Il y a quelque chose de plus dans le récit biblique, et c’est justement son statut, son autorité. En lisant la Bible en tant que Parole de Dieu, je l’aborde d’une manière différente de tout autre texte, je m’ouvre à cette expérience de la Parole de Dieu parce que je reconnais en même temps que ce texte peut y ouvrir. En d’autres termes, on en peut entrer en relation avec Dieu par cette parole que si l’on croit qu’elle vient de lui ! Car il n’est pas possible d’accepter sans discernement tout récit d’expérience mystique…
Voilà la particularité des récits bibliques :
au delà de ce qu’ils racontent, il leur est reconnu une autorité spécifique qu’on appelle l’inspiration. Ce terme signifie que les hommes qui ont rédigé ce texte, tout en étant de « en vrais auteurs » [c’est à dire en écrivant de manière humaine, selon leur expérience propre, avec leur culture, leur histoire, leur vocabulaire etc…], ont laissé Dieu agir en eux et par eux et ont mis par écrit « tout ce qui était conforme à son désir, et cela seulement », en sorte cette parole humaine est en même temps pleinement de Dieu, et offre donc un accès sur à Lui.
Voilà donc la question :
à quoi reconnaît on l’inspiration ? Il est tout d’abord extrêmement intéressant de noter que l’inspiration n’est pas dans l’intention de l’auteur : il ne se lève pas un beau matin en disant « je vais écrire une parole de Dieu ! ». Les prophètes de l’Ancien Testament n’avaient pas conscience de la portée de leurs prophéties ; les Evangiles ont été mis par écrit pour transmettre le contenu de la foi, dans un cadre catéchétique ; les lettres de Saint Paul visaient d’abord à répondre à des problèmes concrets des premières communautés chrétiennes…
Ce n’est pas non plus l’autorité de l’Eglise, au sens où nous la comprenons aujourd’hui, qui a décidé « d’en haut » ce qui était Parole de Dieu et ce qui ne l’était pas.
Les décisions des conciles n’ont fait qu’entériner et fixer une situation de fait et ne sont intervenues qu’assez tardivement. Alors ?
C'est
dans la manière dont ont été reçus les textes par les communautés qu'on peut lire la trace de l'inspiration, selon un double aspect :
  • La réception, c’est à dire la reconnaissance de la capacité d’un texte donné à faire entrer dans une expérience de Dieu.

  • Dans les communautés chrétiennes : cette reconnaissance ne peut se faire seul ; on reconnaît cette capacité si tous peuvent faire cette expérience de Dieu, puisque la Parole de Dieu s’adresse à tous. Il s’agit d’un consensus de fait qui s’est réalisé parallèlement dans différentes communautés chrétiennes ; et on peut voir dans cet accord progressif des différentes églises autour de certains texte l’œuvre du même Esprit qui a aussi inspiré leurs auteurs….

  • Pour les écrits du Nouveau Testament, il faudrait rajouter : dans les communautés chrétiennes naissantes. Le propre du christianisme étant de reconnaître en Jésus le Fils de Dieu, la Parole incarnée, alors la proximité avec le temps où il a vécu, le lien avec des témoins oculaires, était une garantie d’objectivité. En ce sens, la proximité des auteurs avec Jésus était un critère d’autorité, mais pas le seul.

Il s’agit finalement, en quelque sorte, d’un processus de sélection naturelle : les textes qui renvoyaient fidèlement à la rencontre de Dieu, telle qu’elle se manifeste au plus au point en Jésus Christ, ont été gardés, choyés, reproduits, répandus… Les autres sont simplement tombés dans l’oubli sans être reproduits, ce qui les rend si rares !
On voit alors qu’il ne s’agit pas de manipulation ou de censure : l’Eglise, en quelque sorte, s’est construite en même temps que le Nouveau Testament ! Il n’y a pas de projet pré-établi, de critères pré-définis selon lesquels le choix des textes serait fait par une instance supérieure, mais l’émergence d’un certain nombre de textes au sein des communautés chrétiennes réunies par la foi, qui vont reconnaître en eux cette expérience du Dieu vivant qu’elles avaient fait par la prédication des apôtres. La parole vive, le témoignage vivant restent à la base de tout : c’est là un point fondamental ! C’est parce que ces textes ont été reçus ouvrant à une expérience authentifiée par des communautés comme conforme à l’expérience vivante de Dieu faite en Jésus Christ que je peux me fier à ces textes, et croire que ce qu’ils disent peut avoir une réalité (par exemple, ces récits où Dieu parle à l’homme, justement !).
A mon tour, alors, je peux partager cette expérience vive de Dieu, et à mon tour les transmettre comme Parole de Dieu… dans une longue chaîne vivante ! Il ne s’agit pas au fond de faire sa propre petite expérience de Dieu, qui peut être faite de bien des manières, mais sans jamais avoir de critères pour l’évaluer, la vérifier. Non, l’enjeu est bien, en rejoignant tous ceux qui m’ont précédé, de partager cette unique et pleine expérience de Dieu, propre à chacun et pourtant commune à tous, et qui s’authentifie dans la communion qu’elle crée. Et c’est ainsi que l’adhésion à un ensemble de textes communs, le « canon », va rassembler et structurer l’Eglise, bien plus que le contraire…

mardi 20 novembre 2007

La Bible raconte-t-elle des histoires??? (II)

C’est la question qui se posait en écoutant les récits bibliques évoqués dans l’article précédent, où Dieu et l’homme apparaissent dans une proximité étonnante : dialogue, reproches, négociations… tout cela semble faire partie du plus naturel des quotidiens ! Le fossé qui sépare ces récits de notre expérience (la mienne du moins…) apparaît tel qu’il pourrait suffire à les renvoyer au rang du mythe, ou de la belle histoire qu’on raconte aux enfants le soir avant de dormir !

Il faut bien le reconnaître, la Bible raconte des histoires. Mais… ne passons nous pas notre temps à en faire autant ? Je ne veux pas dire à « pipeauter », bien sûr. Mais à raconter : c’est tout de même une des façons les plus courantes de communiquer, de parler de soi, ou d’autres ! Observez les réponses à la question « Qui est tu ? » : bien souvent, elles prendront la forme d’un récit (je suis né le…, j’ai fait telles et telles études, tel métier…) ; et probablement il n’y aura pas de meilleur moyen de connaître cette personne.

Tout l’enjeu est de mettre des mots sur ce que je vis, sur ce qui se vit : l’expérience. Or celle-ci a pour particularité d’être absolument personnelle et, de ce fait, intransmissible : personne ne peut ressentir ce qu je ressens, je ne peux jamais savoir ce que l’autre éprouve – sinon par le biais de ce qu’il en dit, de ce qu’il raconte. Il est des expériences plus ou moins faciles à exprimer, mais si on se borne à utiliser des notions générales, on risque fort de rester très superficiel. Dire simplement « je suis contrarié » ou « je suis heureux », c’est finalement dire peu de choses : pour exprimer ces expériences, il faut bien raconter d’où vient cette contrariété, ce bonheur… pour les autres aussi bien que pour soi ! En effet, pouvoir raconter est aussi le moyen de se connaître soi même, de se comprendre… Filon d’ailleurs largement utilisé par toutes les relations d’aide, psychothérapies et groupes de parole en tout genre ! Impossible donc de partager une expérience vivante sans passer par le récit.

Il faut alors souligner deux aspects :


  • Le récit est toujours subjectif. Il exprime un point de vue, à partir duquel les faits sont triés, organisés, mis en valeur ou escamotés selon une logique qui n’appartient pas aux faits eux-mêmes. Bien sûr, il peut tendre à l’objectivité : on aboutit à la dépêche AFP, et cela n’a plus rien de très vivant ! Ce qui donne vie au récit, c’est l’engagement de son auteur. Une même personne racontera le même évènement de manière différente à plusieurs années d’intervalles. Il y a donc un écart légitime entre les faits et l’histoire. D’autre part, le récit fait intervenir des faits proprement subjectifs, non vérifiables : tout ce qui est de l’ordre des sentiments, des émotions, des désirs… Pour rendre compte de ces expériences souvent fortes, le récit s’enrichit alors de la métaphore, chère aux poètes : l’image permet alors d’évoquer « quelque chose » de ce qui a été vécu dans l’intime et qui reste inaccessible.

  • Le récit a pour but de créer une relation par le partage d’une expérience. Quand on retrouve de vieux amis, c’est toujours un plaisir que d’évoquer des souvenirs communs : cela permet de revivre une histoire commune afin de pouvoir la continuer aujourd’hui… De même, raconter ses joies et ses peines noue et renforce la relation car il lui fait partager l’expérience que je vis : le récit, en effet, en faisant entrer l’autre dans mon histoire, éveille et sollicite chez lui une expérience analogue, qui lui permet de communier à la mienne.
C’est bien ainsi que la Bible raconte des histoires…
A un détail près : s’il est déjà difficile de raconter ce qui appartient à notre expérience humaine, combien plus lorsqu’il s’agit de la rencontre de Dieu ! La difficulté d’en parler est à la mesure de la profondeur humaine où elle se joue : elle est simplement indicible. Et la Bible qui, tout en étant inspirée par Dieu, n’en est pas moins écrite par des hommes, va exprimer cela en mettant en scène visiblement cette rencontre entre Dieu et l’homme qui se joue au plus profond des coeurs : c’est ainsi qu’elle représente Dieu parlant à l’homme dans de nombreux récits.

On pourrait taxer cette approche de Dieu d’anthropomorphisme ; ce serait pourtant méconnaître l’intention de l’auteur biblique, qui sait fort bien que Dieu est le Tout-Autre, qui est invisible, dont on ne peut pas prononcer le nom – la tradition juive est très claire sur ce respect de la transcendance absolue de Dieu. Non, l’intention n’est pas de décrire Dieu ni sa rencontre avec l’homme, c’est d’évoquer à partir de ce qu’il connaît, une expérience qui le dépasse et le rejoint infiniment en même temps.

Le récit a un autre avantage : il permet de faire comprendre que cette expérience de Dieu se joue dans l’histoire de chacun. Ainsi, Moïse est appelé en gardant son troupeau, Elisée en train de labourer son champ, Amos est pris derrière ses bœufs, Isaïe le prêtre lors de son service au temple … je vous laisse le soin de compléter la liste ! Dieu rejoint l’homme dans son quotidien ; et cela se réalise pleinement avec la venue de Jésus : en lui, Dieu se révèle totalement dans l’histoire d’un homme, en lui Dieu rejoint concrètement l’homme dans son histoire. Ainsi, cette expérience de Dieu prend naturellement forme dans un récit, qui la situe dans une histoire propre : elle n’est pas un de l’ordre de l’intemporel, comme au delà de la condition humaine.

Il y a donc clairement une dimension métaphorique dans ces récits bibliques où se joue cette rencontre ; mais comment alors comprendre ce qu’ils veulent vraiment dire ? Je crois que cette compréhension est liée à la fragilité de la métaphore, dont la signification est toujours ouverte : à travers elle, le récit fait appel à ce que vit le lecteur. Peut alors s’éveiller lui une expérience analogue à celle de l’auteur, une expérience de la rencontre de Dieu qui sera la sienne propre et qui le mettra en même temps en relation avec tous ceux qui ont fait cette expérience.
C’est ainsi que le récit biblique développe sa dimension symbolique. Le symbole, dans l’antiquité, était une pièce de poterie cassée en deux lors de la conclusion d’un contrat : chaque partenaire possédait une des deux parties parfaitement complémentaires qui lui permettait d’être reconnu de l’autre et d’accéder au contenu du contrat. De la même façon, le texte biblique fournit à tout homme cette partie manquante pour reconnaître Dieu, il lui donne cette clef pour entrer dans les profondeurs de son propre cœur où Dieu l’attend.

jeudi 8 novembre 2007

Allô l'homme?... Ici Dieu! (I)

Commençons par une petite anecdote… Une petite fille se préparant à la première communion, à qui on demandait si elle était heureuse de recevoir Jésus, et si elle était d’accord pour l’accueillir, et l’écouter, réplique : « Jésus, il est mort ! » Ce à quoi elle s’entend évidemment répondre que bien sur, c’était vrai, mais que tout de même, il était ressuscité, hein ? Sans se démonter, elle reprend, avec cet air mais-vous-n’y-comprenez-donc-rien! : « Bien sur, il est ressuscité. Mais depuis… plus de nouvelles !! »
Dieu parle à l’homme.
Voilà l’évènement le plus extraordinaire, le plus incroyable de toute l’histoire de l’humanité, qui a le pouvoir de la transformer totalement. Par cette parole, il se fait connaître et invite l’homme à une vie nouvelle, à une relation vivante avec Lui ; et qui dit relation vivante dit aussi une Parole qui n’appartient pas seulement au passé, mais qui s’adresse encore à l’homme aujourd’hui ! Toute la foi chrétienne vient de là, en réponse à cette initiative de Dieu ; elle est suspendue à cette Parole. Mais un tel poids sur une Parole, fût-ce celle de Dieu, est-ce bien raisonnable ? Que sait-on de cette Parole – est-elle fiable ? A quoi savons nous que Dieu parle ? D’autant plus que cette Parole nous apparaît parfois bien humaine… Car toute la difficulté de croire vient souvent de ce que nous avons bien du mal à découvrir, à discerner cette Parole de Dieu dans notre expérience et notre vie.
D’où naît donc cette certitude que Dieu s’adresse à l’homme ?
Pour un lecteur habitué de la Bible, le fait pourrait sembler presque banal : tout au long de ses pages se déroule ce dialogue pourtant étonnant où Dieu appelle, sollicite, promet, réprimande, bénit… Adam et Eve, Abraham, Moïse (du buisson ardent au don de la Loi au Sinaï), les prophètes, et les autres : pour tous ceux là, comme la Parole de Dieu semble résonner clairement ! A la manière d’une relation directe, elle fait comme partie intégrante de leur monde, nous laissant mi-envieux mi-perplexes devant un tel privilège que nous ne partageons pas… du moins si on en reste à cette lecture un peu trop littérale des choses ! Car ce serait oublier – et la Bible ne cesse de le rappeler ! – que la relation à Dieu est de l’ordre de l’indicible, et que cette expérience se dit toujours à travers des mots humains, à l’intérieur d’une histoire humaine.
En réalité, cette réflexion sur la Parole de Dieu nous conduit à
distinguer deux niveaux qui traduisent de manière différente l’unique expérience d’une relation vivante à Dieu :
  • D’une part, la mise en récit de cette expérience, c'est-à-dire la manière dont elle est racontée. Cela nous conduira à réfléchir à la signification de ce qui apparaît dans le récit comme un Dieu qui dialogue directement avec l’homme.
  • D’autre part, le statut de ce récit, qui tire son autorité du fait qu’il se présente lui-même comme la Parole de Dieu. En d’autres termes : si nous croyons ce que dit le récit (Dieu parle à l’homme), c’est parce ce récit se dit lui même Parole de Dieu. Ce point nous amènera à réfléchir sur la manière dont une Parole peut se donner dans un récit.
On voit bien que ces deux niveaux ne donnent pas un accès direct à l’expérience de la relation à Dieu : bien plutôt, ils y renvoient en jouant l’un sur l’autre comme par un jeu de miroirs. Ils sont comme deux traductions qui s’appellent l’une l’autre de cet événement intime qui ne peut rester enfermé dans l’ordre de la pure connaissance et du texte. Ils ne peuvent rien prouver, ni imposer : ils invitent simplement le lecteur à entrer dans ce jeu, afin qu’il puisse lui aussi faire cette expérience. On peut y reconnaître toute la délicatesse de Dieu, qui lorsqu’il s’adresse à l’homme se soumet toujours à sa liberté…
Je fais d'ailleurs la même expérience - comme chaque croyant, je pense? - quand il s'agit de faire partager cette relation vivante qui m'habite, de transmettre cette foi qui m'anime : je peux en parler, je peux agir de manière à ce que ma parole soit crédible, mais je ne peux donner la foi, car cette relation est pleinement personnelle et je ne peux m'y engager à la place de l'autre. Je ne peux que l'inviter à m'accompagner dans ce jeu entre les mots et les actes, ma parole et mon histoire, ce jeu où je découvre la présence et l'action de Dieu...
Pour aller plus loin, nous approfondirons dans les prochains articles chaque niveau pour lui même:

  1. Que veut dire le récit biblique lorsqu’il nous présente Dieu parlant à l’homme ?
  2. D’ou vient que le texte biblique soit Parole de Dieu ?